Les nations s’agitent, mais pourquoi ?
Les peuples complotent, mais c’est pour rien !
Les rois de la terre se préparent au combat,
les princes se concertent contre le Seigneur
et contre le roi qu’il a consacré.
Rompons les liens qu’ils nous imposent,
disent-ils, rejetons leur domination !
Mais le Seigneur se met à rire,
Celui qui siège au ciel se moque d’eux.
Puis il s’adresse à eux avec colère
et les terrifie par son indignation :
A Sion ma montagne sainte dit-il,
j’ai consacré le roi que j’ai choisi.
Laissez-moi citer le décret du Seigneur ;
Il m’a déclaré :
C’est toi qui es mon fils.
A partir d’aujourd’hui,
c’est moi qui suis ton père.
Si tu me demandes toutes les nations,
Je te les donnerai en propriété ;
Ton domaine s’étendra jusqu’au bout du monde.
Tu les maîtriseras avec une autorité de fer,
tu pourras les briser comme un pot d’argile.
Eh bien, vous les rois, montrez-vous intelligents !
Laissez-vous avertir, souverains de la terre.
Soumettez-vous avec respect au Seigneur,
reconnaissez en tremblant son autorité,
de peur qu’il se fâche
et que votre projet vous perde,
car sa colère peut s’enflammer tout à coup.
Heureux tous ceux qui ont recours à lui !